Conduite Supervisée
La conduite supervisée permet au candidat âgé de 18 ans au minimum, inscrit dans une école de conduite, de compléter sa formation initiale par une phase de conduite «supervisée» par un accompagnateur, afin de passer l’épreuve pratique dans des conditions plus sereines. Cette forme d’apprentissage est plus souple que l’apprentissage anticipé de la conduite (AAC), mais possède des avantages similaires.
Evaluation de départ
Une évaluation de départ est obligatoire avant la signature de tout contrat de formation. Elle permet de savoir quelles sont les connaissances et l'expérience déjà acquises afin de vous proposer une durée de formation correspondant à votre profil et vos capacités. Cette évaluation est facturée 65 euros.
Forfaits
BVA
1160
- Inscription (démarches administratives, livret numérique, accès à la salle de code pendant la durée du contrat)
- 13 heures de conduite
- Rendez-vous préalable de 2 heures
- 1 Accompagnement à l'examen de conduite
BVM
1615
- Inscription (démarches administratives, livret numérique, accès à la salle de code pendant la durée du contrat)
- 10 leçons de conduite de 2 heures
- Rendez-vous préalable de 2 heures
- 1 accompagnement à l'examen de conduite
A savoir
- L'apprentissage en conduite supervisée des véhicules légers s’adresse aux candidats, de 18 ans au minimum, qui souhaitent acquérir une expérience de conduite avant le passage de l’examen du permis de conduire ou après, en cas d'échec(s) à l’épreuve pratique.
- Pour vous inscrire, vous devez aussi avoir l’accord de l’assureur du véhicule.
- Au moment de l’inscription à l’auto-école ou à tout moment de la formation
Pour y accéder :
au moment de l’inscription à l’auto-école ou à tout moment de la formation
Il faut :
- Avoir réussi le code de la route ;
- Avoir suivi une formation pratique avec un enseignant de l’école de conduite (20 heures minimum) ;
- Avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière et obtenu l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) figurant en annexe du livret d’apprentissage, définie par arrêté du ministre chargé de la sécurité routière ;
Cette période débute par un rendez-vous préalable qui a lieu en présence de l’enseignant de la conduite, de l’élève et du futur accompagnateur. L’enseignant dispense alors ses conseils aux deux parties pour bien commencer la période de conduite supervisée.
La conduite supervisée n’impose ni durée minimale, ni distance minimale à parcourir.
- Acquérir un maximum d’expérience et de confiance au volant avant le passage de l'épreuve pratique
Contrairement à l’apprentissage anticipé de la conduite, cette formule ne permet pas de réduire la durée de la période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d’en obtenir 12. Le candidat ne bénéficie donc pas nécessairement de tarif préférentiel sur son assurance « jeune conducteur ».
Demande d'une extension de garantie
- Un exemplaire de l’attestation de fin de formation initiale est transmis à la société d’assurances par le souscripteur du contrat de formation.
- L’accord préalable écrit de la société d’assurance doit être obtenu sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de conduite supervisée. Cette extension n’entraîne pas de surprime.
- Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d’assurances à assurer cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les obligations relatives à la fonction d’accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée ou à l’avenant au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat.
En cas de refus de l'assurance
- Homicide et blessures involontaires ;
- Conduite sous l’emprise d’un état alcoolique ;
- Délit de fuite ;
- Refus d’obéir à un ordre de s’arrêter émis par les forces de l’ordre ;
- Conduite en période de suspension ou d’annulation du permis.
L’assureur peut également refuser d’assurer le nouveau conducteur en apprentissage, s’il estime que sa conduite présente un risque est trop élevé. Vous devrez alors changer d’assureur pour être couvert.
Si vous estimez néanmoins que ce refus est discriminant, vous pouvez saisir le médiateur des assurances.